Bekamba est un gros village enclavé au coeur d’une zone de trente trois villages à mi-chemin entre Moundou, à l’ouest et Sarh à l’est, au sud de Goundi.
Le marché de Bekamba
La zone sanitaire du Centre de santé comprend 13 000 habitants. Il fonctionne actuellement avec deux infirmiers, un aide-soignant, une matrone, un commis aux écritures, un manoeuvre et une sentinelle. Le centre nutritionnel est géré par Dimanche, une Tchadienne que Maguy a formée. Un infirmier laborantin complète l’équipe : il assure en même temps la direction du projet sida avec Docteur Maguy. C’est à Bekamba que se fait la gestion générale avec un gestionnaire et un caissier
Les patientes | La récolte du coton |
Concession de Maguy | |
Maguy au travail |
La nouvelle maternité de Bekamba fonctionne depuis mars 2015 grâce à diverses subventions ( réserve parlementaire du député Olivier Véran, Otto per Mille -Chiesa Valdese, Rotary Club Drac-Romanche et l’association Lempdes solidaire).
Une paillotte pour accueillir les familles | Un mobilier sommaire mais eau courante et éclairage solaire... |
Un peu d’histoire
Maguy Nigri s’installe à Bekamba dans une case rudimentaire le 15 janvier 1981. Le dispensaire ouvre le 2 février dans un local désaffecté de l’Education Nationale.
Ce qu’il restait du local en 2010…
Les besoins sont immenses et les difficultés considérables. L’équipe sanitaire réunit six personnes : Maguy, médecin, et cinq infirmiers tchadiens. Soeur Hélène Robin de la Mission catholique rejoint l’équipe.
Malheureusement, le travail de l’équipe auprès des populations est interrompu pendant les événements de 1984. Le centre est détruit et l’équipe dispersée.
En mai 1988, Maguy et son équipe sont rappelés par la population de Bekamba. Le comité de Jarrie lance le projet de construction du nouveau dispensaire qui est inauguré le 16 mai 1990.